Honore de Balzac (1799 – 1850)
French novelist.
Il est plus facile d'?tre amant que mari, par la raison qu'il est plus difficile d'avoir de l'esprit tous les jours que de dire de jolies choses de temps en temps.
Qui dit examen, dit révolte.Toute révolte est, ou le manteau sous lequel se cache un prince, ou les langes d'une domination nouvelle.
On amplifie également le malheur et le boneur, nous ne sommes jamais ni si malheureux, ni si heureux qu'on le dit.
Science is the language of the Temporal world, Love is that of the Spiritual world. Thus man takes note of more than he is able to explain, while the Angelic Spirit sees and comprehends. Science depresses man; Love exalts the Angel. Science is still seeking, Love has found. Man judges Nature according to his own relations to her; the Angelic Spirit judges it in its relation to Heaven. In short, all things have a voice for the Spirit.
Les souffrances disposent ? la dévotion, et presque toutes les jeunes filles, poussées par une tendresse instinctive, inclinent au mysticisme, le côté profond de la religion.
L'amour est la plus mélodieuse de toutes les harmonies, et nous en avons le sentiment inné.La femme est un délicieux instrument de plaisir, mais il faut en connaitre les frémissantes cordes, en étudier la pose, le clavier timide, le doigté changeant et capricieux.
Vous savez quelles sont mes religions.Je ne suis point orthodoxe et ne crois pas ? l'Église romaine. Je trouve que s'il ya quelque plan digne du sien, ce sont les transformations humaines faisant marcher l'?tre vers des zones inconnues.C'est la loi des créations qui nous sont inférieures: ce doit ?tre la loi des créations supérieures.Le swedenborgisme, qui n'est qu'une répétition, dans le sens chrétien, d'anciennes idées, est ma religion, avec l'augmentation que j'y fais de l'incompréhensibilité de Dieu.
Mes avis sur vos relations avec les femmes sont aussi dans ce mot de chevalerie: Les servir toutes, n'en aimer qu'une.
Il y a deux amours: celui qui commande et celui qui obéit; ils sont distincts et donnent naissance ? deux passions, et l’une n’est pas l’autre.
La discrétion est le plus habile des calculs.
La faute des hommes supérieurs est de dépenser leurs jeunes années ? se rendre dignes de la faveur. Pendant qu'ils thésaurisent, leur force est la science pour porter sans effort le poids d'une puissance qui les fuit; les intrigants, riches de mots et dépourvus d'idées, vont et viennent, surprennent les sots, et se logent dans la confiance des demi-niais.
Pour juger un homme, au moins faut-il ?tre dans le secret de sa pensée, de ses malheurs, de ses émotions; ne vouloir connaître de sa vie que les événements matériels, c'est faire de la chronologie, l'histoire des sots!
La puissance ne consiste pas ? frapper fort ou souvent, mais ? frapper juste.
Plus on juge, moins on aime.
Tuer un parent de qui l’on se plaint, c’est quelque chose; mais hériter de lui, c’est l? un plaisir!
L'égalité sera peut-?tre un droit, mais aucune puissance humaine ne saura le convertir en fait.
D'ailleurs, le suicide régnait alors ? Paris; ne doit-il pas ?tre le dernier mot des sociétés incrédules?
La maternité comporte une suite de poésies douces ou terribles. Pas une heure qui n’ait ses joies et ses craintes.
Il n’y a que des enfants aimants et aimés qui puissent consoler une femme de la perte de sa beauté.
Solitude is fine, but you need someone to tell you that solitude is fine.